Venez découvrir Faymoreau !

Située à l’extrême sud-est de la Vendée, la commune de Faymoreau est bordée par la rivière Vendée. Depuis l’an 1003 et jusqu’au milieu du XIIIe siècle, ses terres appartien-nent aux plus grands seigneurs du Poitou. La cité est alors connue pour ses moulins à eau et à vent particulièrement actifs. Mais le destin de Faymoreau bascule un jour de 1827, quand Jean Aubineau, modeste sabotier, découvre une veine de charbon en creusant un puits. Cette découverte entraîne, à deux kilomètres du bourg, la construction puis le développement de la cité minière. Le bâti du nouveau village de La Verrerie répond alors aux exigences de la Société des Mines : corons, direction, chapelle, écoles… Des gens d’ici et d’ailleurs arrivent dans le bassin minier. Faymoreau devient alors une cité ouvrière. Des entreprises telles que la verrerie, qui produit un million de bouteilles par an, des cloches de jardin et des bocaux, ainsi que la centrale électrique, voient le jour pour consommer une grande partie du charbon extrait. Le 28 février 1958, la mine ferme définitivement.

Les corons sont encore habités et les jardins ouvriers cultivés, les vitraux de Carmelo Zagari illuminent la Chapelle, le musée situé dans l’ancien dortoir des verriers fait ressurgir le glorieux passé industriel. Le bourg historique, quant à lui, est constitué de maisons d’habitation, de l’église paroissiale et du château.

Lire la suite dans la lettre de l’AVQV N°1 de janvier 2022

«La terre est belle à pleurer!»

Vous connaissez sans doute ce conte amérindien: «Le vieillard dit à l’enfant: «Il y a deux loups en toi. Un loup blanc, bienveillant, et un loup noir cruel. Ils vont se mesurer l’un à l’autre. Sais-tu lequel va l’emporter? Celui que tu auras nourri!»

De même aujourd’hui, en ce monde qui est notre «maison commune»,on constate chaque jour ce combat entre l’égoïsme et le souci des autres, entre une humanité qui travaille au bien commun et une autre qui se l’accapare. De quel côté nous situons-nous ?

Heureusement, au cœur de cette crise, n’ont cessé de s’épanouir les fleurs du printemps! Cette pandémie, le confinement nous ont obligés à faire notre examen de conscience; en nous mettant en arrêt, et le couvre-feu y a contribué, nous avons commencé à envisager notre vie autrement, sur des valeurs plus vraies.

L’envol vers le ciel de Thomas Pesquet a contribué largement à élever notre cœur, car il a invité l’ensemble de notre nation et de l’humanité à regarder enfin vers le haut et à rêver d’Infini.

Lire la suite dans la lettre de l’association N°1 de 2021

Crise sanitaire et solidarité vendéenne

Marie-Jo Chatevaire

À n’en pas douter, cette année 2020 restera dans chacune de nos mémoires et entrera probablement dans l’Histoire, tant la situation que nous venons et continuons de vivre est inédite.

En ce XXIe siècle hyper connecté, alors que la science et la technologie semblaient devoir tout résoudre, voilà qu’un microscopique virus vient frapper et paralyser la planète entière engendrant une grave crise sanitaire aux lourdes con-séquences humaines, économiques et sociales.

Bien sûr, nos pensées vont d’abord aux nombreuses victimes de cette pandémie, à leur famille. Pour notre assemblée départementale il convient aussi de saluer la mémoire de notre ancien collègue, conseiller général et sénateur honoraire, Jacques Oudin, qui a tant œuvré pour la Vendée et pour son île, emporté brutalement au début de la pandémie.

Face à cette crise sans précédent et dans l’urgence, le conseil départemental, chef de file des solidarités tant auprès des familles que des personnes âgées ou en situation de handicap, de celles en parcours d’insertion, s’est efforcé d’être au plus près des Vendéennes et des Vendéens et notamment des plus fragiles.

Dans un contexte particulier : en télétravail, par téléphone, en visioconférence, puis plus tard en présentiel dans le respect des mesures de sécurité sanitaire, élus et agents du département ont œuvré au quotidien pour assurer la continuité de service et répondre aux besoins des populations.

Lire la suite en téléchargeant la lettre d’information N°2 de l’année 2020

La donnée numérique, nouvelle source de pouvoir : le danger d’une ère liberticide.

En près de quarante ans, l’informatique a envahi nos vies. Tout d’abord réservé aux grandes entreprises, l’outil numérique s’est progressivement installé dans toutes les PME, puis a continué sa course pour venir occuper notre espace personnel: nos bureaux, puis nos salons, nos poches avec nos smartphones, nos poignets avec la montre connectée et notre espace sonore avec les assistants vocaux…

Bientôt, comme on le voit apparaître, nos corps seront augmentés de nanopuces, dans une vision du transhumanisme activement promue par les grands groupes technologiques américains et chinois.Ultime développement, le numérique s’installe également progressivement dans l’espace public. C’est la ville connectée ou le territoire intelligent, avec ses caméras, ses capteurs, compteurs, détecteurs, interfaces tactiles, affichages numériques,… Ces équipements, qui se trouvent parfois dans des endroits que l’on ne pourrait soupçonner, apportent à la puissance publique des auxiliaires à la décision, une meilleure efficacité de gestion ou tout simplement une aide très pratique au quotidien.

Lire l’édito complet dans la lettre N°1 de 2020

Emmanuel CHOPOT
Président de Vendée Réseaux Sociaux
Fondateur de MyStoriz

 

Petunare diabolicum !

Extrait de l’éditorial de la lettre de l’AVQV de juin 2019 par le Dr Jacques Berruchon.

« Voici quelques mois a été découvert un fragment manuscrit oublié du Gargantua de Rabelais. D’après ce texte, jamais édité, le bon Géant s’empare aux dépends d’un navire espagnol d’une cargaison de ce tabac que Christophe Colomb venait juste d’introduire dans le Vieux Monde. Ses serviteurs lui confectionnent un énorme cigare qu’il fume avec plaisir, assis sur les tours de Notre-Dame. Il veut, par pure bonté d’âme, en faire profiter les Parisiens. S’approchant d’une grande cheminée, il inspire profondément la fumée du cigare et l’insuffle de toutes ses forces. Elle ressort par les fenêtres et les portes et avec elle les habitants qui titubent avant de s’écrouler mourants sur la rue.

Les porcs, les mouches et même l’herbe meurent aussi. Déçu, Gargantua éteint son cigare de la façon que l’on sait en noyant quelques survivants. Rabelais n’a jamais osé publier ce haut fait (presque) véridique.

Car nous savons aujourd’hui que cet enfumage massif possédait toutes les qualités pour faire un grand nombre de victimes. Les éléments nocifs de la fumée de tabac au nombre de 1800 sont connus pour être cancérigènes, irritants ou toxiques. »

Lire l’éditorial complet

La Vendée est le premier département de France en matière de tri des déchets.

Plusieurs facteurs expliquent cette réussite : des habitants particulièrement soucieux du geste de tri, des collectivités engagées dans la mise à disposition d’outils pour trier
toujours plus (déchetteries, bacs jaunes, sacs jaunes …), un syndicat départemental, Trivalis, regroupant l’ensemble des collectivités vendéennes et offrant un centre de tri
désormais unique à l’échelle départementale : Vendée tri, ouvert à la visite des petits et des grands, grâce à un circuit pédagogique des plus intéressants, des plus modernes et des plus ludiques.
Par ailleurs, la Vendée brille encore de par ses performances en terme de valorisation : 72 % des déchets produits par les Vendéens sont ainsi valorisés par compostage ou par
recyclage, loin devant les échéances fixées par la loi sur la transition énergétique (55% à horizon 2020).

Vivre ensemble

Plus facile à dire qu’à mettre en pratique n’est-ce pas ?

De nombreux titres de publications reprennent cette expression qui, d’ailleurs, revient très souvent dans notre parler quotidien. Mais vivre ensemble ne va malheureusement pas de soi et nous devenons peut-être sans nous en apercevoir de plus en plus intolérants vis-à-vis de nos concitoyens.

C’est pourquoi aujourd’hui, je voudrais saluer l’initiative d’une petite commune rurale du Doubs (818 habitants en 2017), Guyans-Vennes, commune certes pas vendéenne, mais dont l’initiative me paraît être un exemple à suivre.

En 2015, lors de l’élaboration du plan local d’urbanisme (PLU), cette commune a décidé de rédiger une « Charte du Nouvel Arrivant, pour bien vivre en milieu rural ».

Dans un premier temps, l’objectif de celle-ci est d’informer tous les nouveaux dépositaires d’un permis de construire sur le lotissement des Ménonts en cours de réalisation et d’accepter les éventuelles nuisances provoquées par la présence du centre de tirs d’un armurier et de l’exploitation d’une carrière.

Le conseil municipal évoque cette charte et décide de l’étendre à l’ensemble des permis de construire déposés sur le territoire de la commune afin de tenir informés les nouveaux habitants de la présence d’éventuelles nuisances liées à la vie d’une commune rurale. Cette charte ne concerne pas uniquement les nouveaux arrivants, elle est diffusée dans tout le village afin de favoriser la cohabitation de la population entre les anciens et les nouveaux. À chacune et à chacun de s’engager moralement pour une vie des plus conviviale.

Cette charte se divise en quatre parties, dont voici l’essentiel :

  • Les activités agricoles :
    cette commune se situe en zone AOP (première AOP de France) où de nombreux éleveurs laitiers travaillent. Les pratiques équestres y sont très appréciées d’où l’implantation d’un élevage équin.
    Notons la présence de tracteurs ou de troupeaux de vaches qui traversent le village, nuisances olfactives etc.
  • Les entreprises :
    L’exploitation d’une carrière sur le territoire de la commune peut provoquer quelques désagréments lors des tirs de mines, ainsi que l’implantation d’un stand de tir.
  • Les bruits occasionnels :
    fêtes organisées par les associations, en particulier la fête du village qui se déroule l’avant-dernier week-end de juillet sur trois jours et qui amène de nombreux touristes, les deux salles communales souvent utilisées qui peuvent elles aussi provoquer quelques nuisances sonores.
  • Les autres aspects de la vie quotidienne :
    – Circulation : à la fois des voitures, engins agricoles et de travaux publics, vélos, piétons… sur les sentiers, chemins et routes obligent donc tous les utilisateurs à respecter le code de la route et les autres utilisateurs.
    – Église : les cloches qui sonnent les heures, la demi-heure et le quart d’heure rythmant la vie de notre village.
    – Animaux domestiques : chiens, chats, poules, coqs, ânes…
    – Travaux d’extérieurs : respect des horaires conformément à la réglementation en vigueur sur la commune, tonte des pelouses, tronçonnage. Respecter l’interdiction du brûlage des déchets ménagers, passible d’une amende, ainsi que le dépôt sauvage d’ordures ou de détritus de toutes sortes.

Adhérents, élus, je vous conseille de vous rendre sur le site officiel de cette commune, où vous pourrez prendre connaissance de l’intégralité de cette charte et même la télécharger et pourquoi pas la diffuser.

Robert AUJARD

Passeport du civisme

Ce passeport du civisme est un document, remis officiellement à chaque enfant de CM1 CM2 volontaire, qui lui permet de valider des actions collectives ou individuelles qu’il doit réaliser. Cette démarche a pour but de le sensibiliser au respect de chacun au sein de la collectivité dans laquelle il vit. Elle a été initiée en 2015 par Maxence de Rugy, maire de Talmont et a été adoptée, pour l’année scolaire 2017-2018 par le conseil municipal du Bernard, commune où je réside.

Les actions retenues ont été les suivantes :

  • Pour connaître les valeurs de la République : Participer à la visite de la Mairie
  • Pour le devoir de mémoire : Participer à une commémoration
  • Pour savoir donner : Participer à un don au profit d’une association caritative
  • Pour prendre soin de ses aînés : Parrainer un aîné
  • Pour découvrir son patrimoine : Visiter un monument du Bernard
  • Pour se protéger et porter secours : Apprendre à porter secours
  • Préservation de l’environnement : Protégeons notre planète

À l’issue de chacune des actions effectuées dans ce cadre, le passeport est validé par un ambassadeur du civisme de la commune, personne choisie pour son dévouement et son engagement dans le domaine concerné.

Personnellement, je suis « co-ambassadeur » pour le devoir de mémoire et la préservation de l’environnement.

Général Jacques de Morant

 

 

L’eau dans le monde

Notre corps est composé de 60% d’eau, et celle-ci rentre même pour 80% dans la composition de notre sang. C’est dire si l’eau est indispensable à notre existence et l’on ne saurait s’en passer pour la vie courante.

Tourner un robinet pour que l’eau jaillisse nous est devenu un geste naturel mais déjà, dans l’Antiquité,des travaux considérables étaient effectués pour amener l’eau au centre des villes comme en témoignent des aqueducs comme le Pont du Gard ou les Thermes de Caracalla à Rome. Depuis, les techniques ont évolué et l’on ne s’en étonne plus. Avec l’augmentation de la population mondiale et la recherche de meilleures conditions de vie, la demande ne cesse de croître et l’on doit trouver de plus en plus de nouvelles ressources.

Plus de 95% des ressources en eau de la planète sont situées dans les océans, mais cette eau salée n’est que difficilement utilisable pour les besoins humains.

Les ressources en eau douce constituées à 70 % par les glaces polaires et celles des glaciers de montagne sont tout autant peu utilisables. C’est à partir des 30% restants que les besoins en eau doivent être satisfaits avec la répartition ci-dessous :

  • les nappes d’eau souterraines (20%),
  • les lacs d’eau douce (environ 10%),
  • les cours d’eau (dans une proportion infime prochede 0,03%).

Ces ressources mondiales sont renouvelées par les précipitations (pluie et neige) évaluées à une hauteur moyenne annuelle dans le monde de 860 millimètres, mais la répartition géographique de ces précipitations dans le monde est très inégale. Il peut tomber jusqu’à 11 m de précipitations au pied de l’Himalaya et 0 m certaines années au Sahara. De même au Brésil, le bassin de l’Amazone reçoit de fortes précipitations alors que les régions plus à l’est souffrent de sécheresse.

L’agriculture, avec l’irrigation, est le plus gros consommateur d’eau douce de la planète (près de 70%), cette part peut même aller jusqu’à 90% dans certains pays producteurs de café ou de coton.

En France, c’est le secteur de l’énergie, avec l’eau de refroidissement des centrales, qui vient en tête de la consommation avec plus de 50%, la production d’eau potable représente environ 20%, suivie de l’irrigation pour l’agriculture, à peu près à égalité avec l’industrie où l’eau est nécessaire pour refroidir, laver…
Dans le monde, l’utilisation domestique représente environ 15% de la consommation d’eau douce, elle varie selon les pays et selon les habitudes de chacun.

La quantité minimale d’eau propre nécessaire serait de 50 litres d’eau par jour par habitant. Mais si un Américain moyen utilise 650 litres d’eau par jour, quantité dont nous nous approchons en France, des millions de personnes vivent ailleurs avec chacune moins de 12 litres d’eau par jour.

On estime qu’il existe encore plus de 50 millions de personnes privées d’eau potable, même si de remarquables progrès ont été effectués dans ce domaine avec des puits, des bornes ou des robinets communs, dont malheureusement l’accès est souvent limité dans le temps. Cette situation entraîne l’exode de populations entières. Le nombre de réfugiés déplacés à cause de l’eau contaminée serait supérieur à celui de personnes réfugiées pour fuir les guerres.

L’approvisionnement en eau de régions entières peut même engendrer des tensions entre États riverains d’un même fleuve. Il en est ainsi pour le Nil, où l’Ethiopie, envisage de construire des dizaines de barrages au détriment des dix autres pays riverains, dont l’Égypte, pour lesquels ce fleuve est une ressource vitale.

L’assainissement de l’eau est un luxe pour beaucoup.Plus d’un milliard d’humains font leurs besoins en plein air et plus de 2 milliards et demi ne sont pas raccordés à un système correct d’assainissement. Inversement en France, les 3/4 de l’eau qui alimente nos toilettes est de l’eau potable rejetée ensuite dans le réseau d’assainissement.

Alors, gardons ces quelques chiffres en mémoire et économisons l’eau en mesurant notre chance :

  • 10 minutes passées sous la douche : 200 litres consommés,
  • Se brosser les dents sans fermer le robinet : 16 litres,
  • Un lavage du linge en machine : 160 litres,
  • Le remplissage d’une piscine individuelle de 8 m x 4 m ayant une profondeur de 1,5 m : 48 000 litres.

Général Jacques de Morant

De la COP 21 à la COP 23

Depuis 1990, le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), ouvert à tous les pays membres de l’ONU, se préoccupe du réchauffement climatique attribué à l’activité humaine. Le rapport publié en 2013-2014 concluait qu’il était encore possible de limiter l’élévation de température à 2°C de plus qu’avant la révolution industrielle en réduisant de 40 à 70% les émissions de gaz à effet de serre, essentiellement le gaz carbonique issu de la combustion des combustibles fossiles (charbon , pétrole…).

Ce rapport soulignait que si l’ensemble des réserves en combustibles fossiles était utilisé entièrement, la température moyenne de la planète serait plus élevée de 4 à 5°C en 2100. Et qu’il était donc indispensable d’ici là de réduire de 30 à 80 % l’utilisation de ces combustibles. Les données de ce rapport ont toutefois été mises en doute par des experts qualifiés de climato-sceptiques faisant observer que, sans remonter jusqu’au déluge, il existait dans le passé d’autres périodes de fort réchauffement ou de glaciation, phénomènes difficiles à attribuer à l’activité humaine.

Chaque année se réunit une conférence rassemblant l’ensemble des parties intéressées (Conférence des Parties COP). A la 21e conférence de Paris sur le climat (COP 21), les 195 pays qui y participaient ont adopté le traité destiné à limiter le réchauffement climatique à moins de 2° C.

Puis, du 7 au 18 novembre 2016, s’est tenue à Marrakech, au Maroc, la COP 22, rassemblant près de 20 000 participants, représentant 197 pays et dont le retentissement médiatique n’a pas connu en France la même ampleur que celui de la COP 21. Il est à prévoir que la COP 23 qui devrait se tenir à Bonn en Allemagne en 2017 organisée par les îles Fidji ne subisse le même sort médiatique.

Le texte adopté à Marrakech prévoit que l’adoption des modalités d’application de l’accord de Paris soit réalisée en 2018 au lieu de 2020, à l’occasion de la COP 24 organisée en Pologne, soit deux ans plus tôt que ce qui avait été prévu à Paris.

L’accord sur le climat de la COP 21 recommandait que chaque pays s’engage à ne plus émettre en 2050 de rejet de gaz à effet de serre sans que ce rejet ne soit compensé. Sans cet engagement, le réchauffement terrestre ne pourrait être contenu en dessous de la barre des 2°C d’ici 2100. A Marrakech, plusieurs pays dont le Canada, l’Allemagne, le Mexique et les Etats-Unis ont présenté leur plan stratégique pour atteindre ce résultat. Quinze autres
pays, dont la France, se préparent à le faire.

Par ailleurs, quarante-huit pays en développement se sont fixé comme objectif de ne produire aussi vite que possible que des « énergies renouvelables ». A Marrakech toujours, onze états supplémentaires dont notamment l’Australie, le Japon et le Royaume-Uni ont signé l’accord de Paris sur le climat.

Par ailleurs, deux projets présentés par le Népal et le Libéria étaient sur le point de se voir attribuer 2,5 milliards de dollars par le « fond vert pour le climat » créé à la COP 19 à Copenhague en 2015.

Avec le plan stratégique qui devrait être présenté par la France, on peut s’attendre à voir fleurir une multitude d’éoliennes, de panneaux solaires ou de bâtiments anciens isolés par l’extérieur, toutes installations qui pourraient bien transformer notablement nos paysages.

Général Jacques de Morant