Le respect des héritages, éditorial de Régine Albert

« J’ai emprunté cette formule à Bruno Retailleau qui l’a employée le 23 janvier 2015, lors de la distinction réservée ce jour-là à Christophe Vital, conservateur en chef des musées de Vendée. Des mains de la directrice des Musées de France, Marie-Christine Labourdette, il recevait l’insigne de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Au moment où il s’apprête à quitter son poste, il est opportun de rendre à Christophe Vital un hommage amplement mérité. Nous lui devons un chaleureux merci. Par sa passion au service des musées de Vendée, il a témoigné de cet attachement au passé qui nous donne sans cesse des raisons de ne pas oublier ce que chaque région, chaque département, chaque ville ou village recèle de richesses à conserver pour les temps à venir.

Notre patrimoine, s’il est composé d’églises, de châteaux et de lieux historiques, concerne aussi les témoignages, les coutumes et les traditions, les objets qui ont façonné notre histoire.

Les Vendéens doivent beaucoup à la passion d’un professionnel toujours à l’écoute des habitants, des gens de métier, des anciens à la mémoire vive. Christophe Vital a monté de nombreuses expositions dont les plus récentes, ces dix dernières années, ont pris une ampleur admirable dans ce lieu extraordinaire qu’est l’Historial de la Vendée aux Lucs-sur-Boulogne. »

Lire l’intégralité sur la lettre de l’association

Ai-je le droit de polluer en toute impunité ?

Au cours de l’été 2015 un de mes plus proches voisins a fait nettoyer les façades de sa propriété par une entreprise spécialisée. Vous me direz : « Quoi d’anormal ? » Je vous répondrai : « Rien, si ce n’est la pollution engendrée. » Je ne sais quels produits l’entreprise a utilisés pour ce nettoyage, mais une odeur nauséabonde a envahi le quartier tout au long de cette journée et les jours suivants. De l’eau polluée de couleur blanchâtre fut rejetée dans le caniveau, allant provoquer ailleurs une nouvelle pollution. Un léger vent a dispersé ces produits polluants qui se sont à la fois dilués dans l’air que nous respirons et infiltrés indéniablement dans le sol pour une durée indéterminée.

Les ouvriers qui ont réalisé ce nettoyage n’étaient munis d’aucune protection et ils ont pu inhaler à souhait ces produits toxiques. Le soir même, j’ai eu la très désagréable surprise de constater de nombreux points blancs sur le portillon, la boîte aux lettres et l’ensemble de la végétation de ma cour, dont mes hortensias en pleine floraison et mes pivoines. J’ai donc été obligé de nettoyer le portillon récemment installé, sans dégât apparent fort heureusement. Il n’en fut pas de même pour la boîte aux lettres, puisque celle-ci a été détériorée, lors du nettoyage avec une éponge et de l’eau. La végétation, quant à elle, a dépéri dans les jours qui ont suivi, comme vous pouvez le constater sur les photos illustrant cet éditorial.

Heureusement qu’il ne s’agissait que d’un parterre floral. Dans le cas d’un petit potager, c’est très simple : vous mettez une croix sur votre récolte de l’année.

Certes, depuis la végétation a repris en partie ses droits. Mais quel fut l’impact réel de cette sournoise pollution imposée par l’homme sur les organismes vivants composant notre environnement ?

Le temps ne serait-il pas venu de prendre le temps de la réflexion afin d’interdire définitivement l’emploi de tous ces produits toxiques qui chaque jour envahissent notre quotidien et ce, pour le plus grand bien de tous les êtres vivants sur notre belle planète ?

Robert AUJARD
Président de l’AVQV

Les élus vendéens sont engagés dans la transition énergétique.

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A Bercy, le 17 décembre 2015, remise des Trophées des Territoires Electromobiles 2015. À gauche, Pascal Faure, directeur général des entreprises auprès du Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron. À droite, Alain Lebœuf, député de la Vendée.

Par Alain Leboeuf, Président du SYDEV

Avant les années 2000, la Vendée importait 100% de son électricité. Alors que notre département connaît un développement économique et démographique important, serait-il responsable de continuer à compter uniquement sur les voisins pour satisfaire nos besoins en énergie électrique ?

Quinze ans plus tard, la Vendée fait plutôt figure de bon élève puisque, si la moyenne nationale de production d’électricité à partir des énergies renouvelables est de 5% de la consommation, nous sommes déjà, dans notre département, à 10% !

Les élus vendéens, fédérés au sein d’un syndicat d’énergie départemental, le SyDEV, ont souhaité prendre leur destin en main et ont créé une Société d’Economie Mixte, Vendée Énergie.

La SEM Vendée Energie produit, à elle seule, le quart de la production d’énergie renouvelable en Vendée. Elle est propriétaire exploitante de 6 champs éoliens et de 50 centrales photovoltaïques sur bâtiment et une au sol (à Foussais-Payré). Mais les élus qui dirigent la SEM Vendée Energie à hauteur de 75% ne comptent pas en rester là ! Ils ont lancé la construction d’une nouvelle unité au sol sur la commune du Poiré-sur-Vie, en réutilisant un centre d’enfouissement technique de VEOLIA (d’une surface 5 fois supérieure à celle de Foussais-Payré). Et, le 4 décembre dernier, le ministère de l’Environnement retient, dans le cadre d’un appel à projet national, quatre nouvelles implantations de centrales photovoltaïques sur quatre centres d’enfouissement techniques vendéens représentant une soixantaine d’hectares de terrain impropre à l’usage agricole… Ces installations qui vont permettre de doubler la production photovoltaïque vendéenne seront implantées à Givrand, Talmont-Saint-Hilaire, Avrillé et la Roche-sur-Yon. Elles alimenteront l’équivalent de 13400 foyers.

Mais le volet de la transition énergétique ne peut se résumer au seul sujet de la production d’énergie renouvelable.

Ainsi, les élus vendéens ont engagé d’autres réflexions permettant des optimisations énergétiques.

Lire la suite sur la lettre de l’AVQV N°1 de janvier 2016

Les bourgs ruraux réussiront-ils leur renaissance ?

Par François Bon, Président du CAUE de la Vendée

Depuis plusieurs années, un constat s’est imposé aux élus locaux et à tous ceux qui sont attachés à leur commune. Les centres-bourg se sont progressivement dévitalisés, perdant au fil des années l’épicerie, le bar-tabac, la boulangerie, le garage… L’extinction de ces commerces de proximité s’est accompagnée d’un exode lent des habitants laissant çà et là derrière eux maisons aux volets clos et aux façades défraîchies, autant de signes révélateurs d’un village qui se meurt. Un phénomène de désertification s’installait en coeur de bourg, alors qu’en périphérie des lotissements de facture architecturale trop souvent médiocre poussaient comme des champignons, grignotant inexorablement
les terres agricoles. Une sorte de « Big Bang » à l’échelle communale s’était produit qui engendrait toujours plus de vide au centre et reléguait dans des zones périphériques les espaces de vie humaine sans repère, sans identité forte, sans âme. Certes, on avait répondu aux besoins d’une population en quête d’une maison individuelle et d’un jardin, une sorte de petit paradis bien à soi, la réalisation d’un rêve d’indépendance. Mais ce faisant les communes soutenaient une démarche risquée qui pouvait entraîner des familles vers de nouveaux déserts, des territoires sans repère social et spatial, le rêve pouvant cacher une utopie.

Les responsables locaux ont identifié aujourd’hui tous ces risques. Par ailleurs, en Vendée, une étude prospective de l’INSEE a annoncé que le département, attractif à bien des égards, devait s’attendre à accueillir 240 000 habitants supplémentaires d’ici 2040. Il devenait donc urgent de réfléchir ensemble aux moyens de relever un triple défi : une croissance démographique exceptionnelle, une raréfaction du foncier et une nécessaire
reconquête des centres-bourg.

Lire l’article complet dans la lettre de l’Association de janvier 2016

La lutte contre le frelon asiatique

Comme les années précédentes, en 2014, la mortalité des abeilles a été importante, entraînant à nouveau une baisse du nombre de ruches en Vendée.

En conséquence, la production de miel a encore connu une baisse conséquente en Vendée au cours de cette même année 2014.

À la lutte contre l’utilisation inconsidérée de produits phytosanitaires sur le colza ou le maïs, est venue s’ajouter celle contre le varroa, puis celle contre le frelon asiatique « Vespa velutina ».

Ce dernier est apparu en Vendée, en 2009, et a très rapidement envahi la région en progressant très rapidement vers le nord et l’est. Avec beaucoup de retard
et après beaucoup d’interventions de toutes sortes, l’administration a enfin classé « Vespa Velutina » Danger Sanitaire de deuxième catégorie, le 26 décembre 2013.
Ce qui permet à l’autorité administrative de définir des actions de surveillances, de prévention et de lutte.

Ainsi, chaque année, de nombreux nids sont détruits, mais cela n’empêche pas une progression extrêmement rapide, due au nombre important de femelles reproductrices qui partent du nid « mère » au cours de l’automne.

Des pièges de diverses formes et des appâts nombreux et variés sont utilisés pour capturer cette espèce, qui se nourrit non seulement d’abeilles mais aussi de nombreux autres insectes. C’est une catastrophe pour les apiculteurs, mais aussi pour la biodiversité.

Ces pièges doivent être utilisés surtout de la fin de l’été à la fin de l’automne, c’est-à-dire à la période où les femelles reproductrices sont nombreuses et prêtes à conquérir de nouveaux territoires.

Mais peut-être ces dangereux conquérants ont-ils un ennemi aussi féroce qu’eux ? Le Conops vesicularis,une espèce parasitoïde.

C’est un chercheur, Eric Darrouzet, enseignant-chercheur à l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (I.R.B.I.) de l’Université de Tours qui, en examinant le cadavre d’une reine de frelon asiatique, a découvert ce parasite.

En conséquence, la colonie ne lui survivra pas.

Cette découverte est d’une extrême importance car, si dans les faits, ce parasite choisit en priorité la reine fondatrice du nid de frelon asiatique, cela permettrait de
limiter son expansion, et pourquoi pas de faire disparaître ces insectes de nos régions.

Hélas il y a toujours un hic ! Ce parasite est-il seulement dévoreur de reines de Vespa velutina et pas de bourdons, d’abeilles, etc. ? Il faudra encore plusieurs années de recherche avant d’utiliser cette lutte biologique.

Les apiculteurs ont été suffisamment échaudés avec les produits phytosanitaires Gauchos, Régent, pour ne pas se lancer, sans des études approfondies et de nombreux essais, dans un remède qui pourrait être pire que le mal et pouvant tourner à la catastrophe écologique.

Pour les années à venir, il faudra intensifier la lutte avec les pièges et surtout faire détruire tous les nids découverts en été pendant la période où les futures reines ne sont pas encore parties du nid.

En cas de découverte d’un nid de frelon asiatique, téléphoner au :
FDGDON – 02 51 47 70 61 – Allée des Druides – 85000 La Roche-sur-Yon

Roger HARDY

L’AVQV présente son bloc timbres aux couleurs de la Vendée

L’Association Vendéenne pour
 la Qualité de la Vie présente l’émission de son bloc de timbres aux couleurs de la Vendée.

Pour célébrer son 40e anniversaire, l’A.V.Q.V a fait éditer un bloc de 4 timbres représentant :
•    la chapelle St-Louis à Fontenay-le-Comte,
•    les éoliennes de Bouin,
•    le site de Sauvaget à Pissotte,
•    la vallée de l’Yon.

Ces 4 timbres sont au prix de :
10,00 € le bloc + frais d’envoi de 1 à 8 blocs : 2 timbres lettre verte ou lettre prioritaire

Ils ont valeur d’affranchissement et peuvent être utilisés pour l’envoi de courriers.

Vous pouvez dès à présent les commander à l’adresse suivante :
A.V.Q.V. 
Robert Aujard 
38, route de L’Orbrie
85200 PISSOTTE.

Joindre votre règlement à l’ordre de A.V.Q.V.